février 2015

Synchronicité

p 302 du Livre du Jeu du Tao : Synchronicité

Scarabée d'orInconnu dans nos dictionnaires, formé du grec syn (avec) et kronos (temps), ce mot fut forgé par le psychologue Carl Jung pour désigner  » l’occurrence simultanée de deux évènements reliés par le sens et non par la cause « . Autrement dit, une coïncidence qui ne frappe pas seulement par son étrangeté (hasard …) mais aussi par la signification qu’elle peut prendre pour celui qui la vit.

Cet à propos du très sérieux Yi Jing * chinois que Jung mentionna, pour la première fois en 1930, la synchronicité.

Jung aimait illustrer la synchronicité en racontant qu’un jour, au moment précis où une patiente lui parlait d’un scarabée en or qu’elle s’était vue recevoir en cadeau la nuit précédente dans un rêve, un scarabée vivant se cogna contre la vitre de son cabinet. Ouvrant la fenêtre, il saisit l’insecte, le tendit à sa patiente et s’écria :  » le voici, votre scarabée ! « , déclenchant chez elle le grand déclic libérateur de la cure.

* cartes taoracles du Jeu du Tao.

Nos pensées créent le monde

Page 266 : Nos pensées créent le monde

Un peu de physique quantique : il serait impossible d’observer l’infiniment petit de la matière sans lui donner la forme d’un choix préalable à l’expérience : une intention. On veut voir une onde ? On voit une onde. Un grain de matière ? Un grain de matière !

Les hommes de science défendent qu’il est possible de le vérifier aussi dans la vie quotidienne, au niveau macroscopique. (…) Nous savons bien qu’une fois énoncé un désir que nous jugeons légitime, il ne nous reste plus qu’à nous lancer dans l’action tout en gardant l’intention claire. C’est souvent à ce moment qu’un « miracle » se produit. La chance nous sourit.

En fait, le mécanisme de création est toujours le même.

Mais les humains connaissent le libre arbitre et son corollaire, le doute. Et la plupart du temps, nous doutons. Nos intentions et désirs sont faibles, contradictoires, et la réalité qui se manifeste en est le reflet. Et bien oui, que nous en soyons conscients ou non, nos pensées créent le monde ! A quelle réalité tes intentions vont-elles donner naissance maintenant que tu le sais ?

Lien en le « désir essentiel » et la « quête » dans le Jeu du TAO

Page 223 du livre du Jeu du TAO : Désir essentiel

Le Jeu du TAO doit beaucoup* à la notion de désir essentiel.

Pour Paul Diel, les premiers organismes vivants avaient 3 besoins :

  • se conserver soi-même (pulsion matérielle),
  • conserver l’espèce (pulsion sexuelle)
  • et se transformer sous la pression du milieu (pulsion évolutive).

Chez l’Homme, ces pulsions deviennent sociale, affective et spirituelle. Cette dernière prend la forme de ce que Paul Diel appelle le « désir essentiel ». Pour offrir des perspectives d’accomplissement, tous les autres désirs doivent être harmonisés par le désir essentiel. Sinon, une part de soi-même ne sera jamais satisfaite : la réussite professionnelle est trop chèrement payée si l’on gâche sa vie affective à la gagner, etc.

* Pour jouer au jeu du TAO, il suffit juste d’avoir une quête. Elles sont de 4 types :

  • matérielles (ou professionnelles),
  • affectives (ou amoureuses),
  • spirituelles (ou philosophiques)
  • et créatives (ou artistiques).