Il était une fois, Daniel Boublil, parolier et chansonnier français. Dans les années 80, il partit pour un voyage en Chine. Il fut contraint de faire une halte au Tibet quand son avion tomba en panne. Une semaine entre parenthèse, où, au contact d’un moine improvisé guide, lui viendra l’essence d’un jeu et son nom « TAO » (nom chinois pour contrebalancé l’inspiration venue avec un tibétain) : 4 Mondes (Terre, Eau, Feu, Air) et 4 questions clefs.
De retour en France, le relai est transmis dans les années 90 à Patrice Levallois, homme de télévision, qui envisage de transformer ce Jeu en programme TV… Et finalement, il va passer les années suivantes de sa vie hors de la TV, à co-créer le Jeu du TAO avec près de 300 joyeux « créatifs culturels ». Le projet s’oriente vers un jeu internet, puis prendra sa forme actuelle « plateau » avec pions, dé, sablier….
Les 4 Mondes sont gardés, support des 4 questions d’origine déclinées, étoffées suite à un travail passionnant d’agrégation des pratiques maïeutiques issues de traditions millénaires.
Le Jeu du TAO a sa forme « définitive »… et reste toute de même un jeu vivant, qui se plait à s’adapter au fur et à mesure des rencontres et des besoins.
Le Jeu du TAO se propage et arrive dans les années 2000 en entreprises. Il fait des émules en France, en Belgique, en Suisse, au Canada… Il est traduit en anglais, en espagnol…
Son alchimie de coopération, d’entraide, d’alignement, de bienveillance, opère à chaque partie. Le but du jeu « aider les autres joueurs à réaliser leur quête » : tout est dit 🙂